Alain BERTHELOT sera en démonstration dimanche 12 Juillet au moulin des métiers d’art de Malicorne. Toujours fidèle à Malicorne, il lance cette saison 2020.
Pour juillet et août, le moulin sera ouvert du mardi au dimanche, tous les après-midis.
Originaire du Maine et Loire, mais Sarthois d’adoption, cet autodidacte, surtout reconnu comme pastelliste par différents prix lors de concours de « peintres dans la rue », il travaille aussi des techniques mixtes à partir d’aquarelles, d’encres et de sanguines pour réaliser portraits, paysages, natures mortes, nus et autres .
Ce passionné de dessin est devenu la référence pour cette technique sanguine qui donne une vraie expression à ces personnages. Ces portraits sont toujours une vraie réussite. La sanguine désigne une famille de pigments de couleur rouge terre. La sanguine se décline également en orange, ocre,
Un peu d’histoire sur cette technique :
Connue dès l’Antiquité, la sanguine permettait d’introduire une notation colorée dans le dessin, en particulier pour rehausser les chairs, et c’est en ce sens qu’elle fut employée par Fouquet au XVe s. dans ses portraits et, au XVIIIe s., dans la technique dite » des trois crayons « .
Ce fut en fait à Florence qu’apparut le dessin à la sanguine proprement dit, c’est-à-dire le dessin utilisant seul ce matériau à la fois pour délimiter les contours et noter les volumes et les ombres ; les dessins de Léonard de Vinci datant des années 1470-1480 en sont un prestigieux exemple. Ce procédé eut un immense succès durant les XVIe, XVIIe et XVIIIe s., tant en Italie qu’en France et dans les pays du Nord, avec sans doute une faveur particulière en France au XVIIIe s., au temps de Watteau et de Boucher. À l’exception de Renoir, les artistes du XIXe s. l’employèrent peu.